Jornal de LazyFlopFlop, 08 dez 22

Il est 1:16 du matin, demain je me lève tôt, et pourtant je viens de passer 1h à relire mes anciens posts. Des posts d'appels à l'aide, de désespoir. Je les relis depuis mon lit, chez moi, l'esprit tranquille. Loin de l'hôpital et de la maladie. Comme quoi, il faut y croire, il faut s'accrocher. On est réellement capable de s'en sortir, d'enfin trouver l'équilibre.
Les choses ne sont pas toujours parfaites, j'ai encore tendance à me sentir mal si je ne fais pas de sport ou si je fais une crise d'hyperphagie, mais ça s'estompe. Petit à petit, les 2 extrêmes entre lesquels je jongle s'harmonise et se mettent en veilleuse. Ça continue, mais ça ne me gâche plus la vie. Si on m'avait dit il y a un an de ça que je serai heureuse d'être en vie, je n'y aurais pas crue. Surtout après qu'on m'ait répété que j'étais un cas désespéré et que j'allais sans doute y passer.
Pour ceux qui se retrouve dans ce que j'écris, dans ces versants troublés du comportement alimentaire et de la vision de vous-mêmes. Pour ceux qui vivent dans l'angoisse et l'appréhension du prochain repas, ou qui ne supportent pas leur reflet dans le mirroir: continuez d'y croire, continuez d'avancer malgré les difficultés. Chérrissez votre corps, car vous n'en avez qu'un, autorisez vous du repos. Sortez, riez, ne comptez pas les calories éternellement. Vous avez la force de devenir une personne memorable et d'être en paix avec vous même. Et putain ça en vaut la peine.